Alors que la France sera confinée pendant au moins quatre semaines, les particuliers qui ont un projet immobilier s'interrogent.
Comme en mars dernier, les Français seront à nouveau confinés chez eux, a annoncé le président de la République mercredi soir. L'activité immobilière n'est certes pas aussi dynamique à l'automne qu'au printemps, mais de belles affaires peuvent se réaliser en fin d'année. Et qui dit transaction, dit déménagement.
Dès lors, pour ceux qui ont un projet immobilier, les mêmes questions se posent qu'il y a sept mois. Parmi elles, pourrai-je déménager ?
La réponse est oui. «Les déménagements seront autorisés sur justificatif pendant cette période de confinement», a annoncé jeudi soir Jean Castex, le premier ministre. Une position qui devrait moins entretenir le flou que celle prise lors du premier confinement. À l'époque, le mot d'ordre du gouvernement était le suivant: si vous pouvez, reportez votre déménagement. Seuls ceux qui sont urgents - fin d'un bail pour un locataire, déménagement de soignants... - étaient autorisés. Mais les consignes n'étaient pas toujours appliquées sur le terrain par les forces de l'ordre.
Désormais, la règle est plus limpide. À charge pour les particuliers de justifier leur déplacement en cas de contrôle. Ils devront également vérifier que les professionnels auxquels ils feront appel n'ont pas suspendu leur activité durant le confinement. Ce qui était le cas de beaucoup d'entre eux au printemps dernier.
Idem pour ceux qui ont choisi de déménager par leurs propres moyens. Assurez-vous que vos proches ou vos amis seront disponibles pour vous donner un coup de main. Si tel est le cas, pensez à vous munir de l'attestation de déplacement pour justifier de l'urgence de votre déménagement. Car les «réunions privées» (donc entre amis ou en famille par exemple) sont normalement interdites, comme l'a annoncé Emmanuel Macron mercredi soir.
Dans le cas de la fin d'un bail ne pouvant pas être prolongé, le locataire devra remplir l'attestation et ne pas oublier de prévenir son propriétaire. Si tel n'est pas le cas, ils devront s'arranger et signer une convention d'occupation temporaire. Le locataire devra continuer de payer son loyer.
Source : Lefigaro.fr