Le marché immobilier français connaît une évolution contrastée selon les territoires. En mai 2025, la tendance à la polarisation se confirme : les grandes métropoles ralentissent, tandis que les villes moyennes poursuivent leur montée en puissance.
? Repli des prix dans certaines grandes agglomérations
À Paris, Lyon, Bordeaux ou Marseille, les prix ont connu une légère correction depuis 2023. La combinaison entre taux d'intérêt élevés (jusqu'à récemment), durcissement des conditions d'accès au crédit et attractivité en baisse entraîne une stabilisation, voire une diminution des prix dans certains quartiers.
Les acquéreurs y sont plus sélectifs, et les biens mal situés, énergivores ou trop chers restent plus longtemps sur le marché.
? Forte dynamique dans les villes secondaires
À l'inverse, des villes comme Angers, Poitiers, Montauban ou Vannes continuent de séduire. Leur attractivité repose sur une qualité de vie supérieure, des prix plus accessibles et de meilleures perspectives de rentabilité locative. De nombreux ménages, poussés par la recherche d'espace ou par le télétravail, franchissent le pas.
Les villes moyennes s'imposent ainsi comme une véritable alternative à l'investissement immobilier classique, alliant potentiel de valorisation et confort de vie.